Cultiver l'échalote

Allium Ascalonicum, originaire d’Asie centrale, qui aurait été rapporté d’Orient par les francs à la première croisade, est une plante potagère vivace à bulbe, cultivée comme condimentaire et potagère, de la famille des liliacées.

On en cultive deux groupes : l’échalote rose de type jersey, et l’échalote grise appréciées parce que plus aromatiques.

Comme l’ail et l’oignon, l’échalote n’aime pas les terres lourdes et humides dans lesquelles elle pourrit.

Je procède donc comme pour l’ail : je prépare une planche légèrement surélevée entre deux allées en creux qui draineront les excès de pluie.

Dans une terre légère, fumée de l’année précédente, bien drainée, je plante les caïeux comme pour l’ail, espacés d’une douzaine de centimètres sur des lignes écartées d’environ 25 centimètres. J’enterre à peine les caïeux de 2 ou 3 centimètres, pointe vers le haut.

Généralement, l’échalote grise se plante à l’automne, en octobre novembre, pour une récolte courant juillet. L’échalote rose se plante généralement en février mars, éventuellement un peu plus tôt en régions sud, pour des récoltes en juillet août.

La récolte s’effectue lorsque le feuillage est au trois-quarts fané. Les nouveaux pieds sont arrachés en douceur, et il est recommandé de les laisser sécher sur place deux ou trois jours au soleil. On les conservera ensuite en caissettes ou tressées, dans un endroit sec et bien aéré.

Les échalotes roses pourront se conserveront  jusqu’au printemps suivant, l’échalote grise se conservera jusqu’en fin d’année.

L'échalote sera conservée en caissettes ou encore tressées, dans un local sain et très aéré, à portée de main de la cuisine.