Planter l'ail

Originaire d'Asie Centrale, connue depuis 6000 ans, Allium Sativum, l’ail, est une plante potagère vivace monocotylédone à bulbe divisés en caïeux.
Il en existe de deux sortes :
- l’ail blanc, aux bulbes généralement plus gros, bien blancs, plutôt résistant,
- l’ail rose, aux bulbes rosés, plus petits que les blancs mais résistants bien l’hiver.

Dans une terre plutôt légère et bien drainée, riche en éléments nutritifs, on plante les caïeux périphériques des gousses à une douzaine de centimètres d’espacement, sur des lignes elle-même espacées d’environ 25 centimètres. On enterre à peine les caïeux : juste quelques centimètres, la pointe affleurant la surface.
Le cœur de la gousse est conservée pour la consommation.
Attention : l’ail pourrit en terre lourde et humide. De même, ne pas planter l’ail en terre récemment fumés, ça les ferait pourrir aussi.

Les plantations d’automne donnent de meilleures récoltes, mais en sols bien drainant l’hiver.
A défaut de planter l’ail à l’automne, je le plante en janvier sur des parcelles préalablement surélevées de quelques centimètres par le creusement des allées de part et d’autre et le ratissage de cette terre sur le carré à planter.
Sur 2 ou trois lignes d’environ 2,50 mètres je plante une soixantaine de caïeux, à peu près ce qu’on peut prélever à la périphérie de 5 ou  6 gousses, environ 250 grammes de semence commerciale.
C’est la quantité estimée nécessaire pour la consommation annuelle de 3 personnes.

Rendez-vous dans 6 mois, probablement début juillet, pour la récolte. Lorsque les feuilles commencent à jaunir, il suffit de déterrer les nouveaux bulbes et les laisser sécher quelques jours au soleil sur la parcelle.
Au bout de quelques jours je tresse les fanes des nouveaux bulbes. Les tresses ainsi fabriquées sont suspendues à une poutre d’un endroit bien ventilé et très aéré, à portée de main de la cuisine.